L’huile d’olive à Salon
Au XIXème, la culture de l’olivier et le négoce de son huile sont l’une des ressources majeures des salonais. Forte de cette matière première, la ville se lance alors dans le sillage de Marseille, dans la fabrication du savon suivant les règles codifiées par l’édit de Colbert depuis 1688.
La ville tire son épingle du jeu : ses importantes ressources en huile, combinées à la progressive mécanisation de la production et à l’arrivée du chemin de fer en 1873 permettent à Salon d’occuper l’une des premières places pour le négoce des huiles et du savon. Elle est d’ailleurs surnommée « La capitale des huiles et du savon ».