Les statues
Salon-de-Provence, riche de son patrimoine, n’a pas fini de vous étonner !
Au grès de vos déambulations, vous découvrirez de nombreuses statues… Toutes plus belles les unes que les autres…
Salon-de-Provence, riche de son patrimoine, n’a pas fini de vous étonner !
Au grès de vos déambulations, vous découvrirez de nombreuses statues… Toutes plus belles les unes que les autres…
Place de l’hôtel de ville
Elle honore Adam de Craponne (1526-1576); l’ingénieur et auteur du canal qui porte son nom et qui permit d’irriguer le pays. En reconnaissance, les 22 communes dont les noms sont inscrits sur le monument, ont participé financièrement à sa création.
Place Gambetta
A la mort de Gambetta en 1882, le conseil Municipal de Salon décida de changer le nom de cette place pour rendre hommage au défenseur de la France lors de la guerre de 1870-1871 contre les prussiens.
La place de la croix deviendra donc « place Gambetta » en 1883. La commune décida d’y élever au centre (à la place de la croix transférée à quelques mètres) une fontaine monumentale. La société fraternelle des combattants de 1870-1871 offrit à la ville un monument commémoratif. Il fût édifié par Gautier, architecte à Paris, et le statuaire Paul Moreau Vauthier. Le monument en bronze est inauguré le 28 juin 1903 par Camille Pelletan, ministre de la marine.
Place Crousillat
Poète contemplatif, amoureux de sa ville jusqu’à y limiter son horizon. Antoine.Blaise Crousillat est l’un des grands noms de la renaissance littéraire provençale du XIX ème siècle.
Modeste, effacé il demeura en marge du mouvement « Félibréen » se contentant de chanter son pays… Son buste en bronze est signé « Farigoule », il fût placé à cet endroit en 1914, sur son piédestal on peut y découvrir le blason de la ville, des acanthes, du cuir repoussé, des rameaux d’olivier et deux extraits de ses oeuvres « La Bresco » et « l’Eissame ».
Le 9 Aôut 1919, le conseil municipal de Salon lance une souscription pour l’édification d’un monument aux morts. L’emplacement retenu est la falaise du cimetière Saint Roch. Un Concours est organisé en 1923, c’est le projet du sculpteur Eugène Piron qui remporte tous les suffrages. Le monument, entièrement taillé dans le roc, représente une brèche qui semble accéder au caveau où sont déposés les morts.
Place de la révolution
La population anticléricale de l’époque disait que « Saint Michel (l’église qui borde la place) tourne le dos à la République pour ne pas voir le buste de Marianne ». Cette eau qui abreuvait le quartier provient de la station des Aubes, utilisée dès le XIXème, jaillit de la gueule de quatre petits lions.
Place des Anciennes Halles :
Cette statue de bronze représente Nostradamus tenant dans ses mains différents symboles; elle est l’oeuvre de François Bouché. Elle a été érigée en 1966 au carrefour de l’Arceau (allées de craponne). En 1969, elle est renversée par un camion; la commune en commande une autre (située aujourd’hui avenue Guynemer), mais l’oeuvre originale fût restaurée en 1999 et placée près de la Maison de ce célèbre personnage.
Place du Général de Gaulle
Cette œuvre fut offerte à la ville en 1867 par un élève sculpteur, Monsieur Ré, Natif de Salon.
Au début du siècle elle surmontait une fontaine, aujourd’hui disparue. C’est dans la rue des Cordeliers derrière la statue que se trouvait le couvent du même nom où fût jadis enterré Nostradamus.
Place de la ferrage (place de la grippe)
Elle est plus un carrefour qu’une place, aménagée et agrandie en 1836. Elle était appelée ainsi du fait de sa situation au croisement de routes en plein mistral. Agrandie et ornée d’arbres, elle changea d’appellation en 1970 et prendra le nom d’Eugène Pelletan en hommage à l’homme politique.
Situé sur la route Nationale 538 qui relie Salon-de-Provence à Sénas tout près du lieu où le résistant fût parachuté. L’œuvre du sculpteur Marcel Courbier, qui effectue là son troisième monument dédié à Jean Moulin, est sans aucun doute la plus aboutie. Le monument de Salon est tout à fait original et ne ressemble à aucun autre, ce mémorial est le plus impressionnant dédié à la mémoire de Jean Moulin dans les Bouches du Rhône.
Installé près du lieu supposé de son parachutage du 1er Janvier 1942, lors de son retour d’Angleterre où il rencontra le général de Gaulle afin d’unifier les 3 principaux mouvements de résistance, d’organiser et de structurer la future armée secrète. Le mémorial représente un parachutiste stylisé.