Les fontaines
Salon-de-Provence, riche de son patrimoine, n’a pas fini de vous étonner !
Au gré de vos promenades, vous découvrirez de nombreuses fontaines… Toutes plus belles les unes que les autres…
Salon-de-Provence, riche de son patrimoine, n’a pas fini de vous étonner !
Au gré de vos promenades, vous découvrirez de nombreuses fontaines… Toutes plus belles les unes que les autres…
Située place Crousillat
Véritable mascotte de la ville, la Fontaine Moussue existait déjà au XVIème, grand lieu de promenades et de rencontres des Salonais venant profiter de la fraîcheur, cette « Place des arbres », de nos jours Place Crousillat, s’ornait déjà d’une fontaine au XVIème.
Décidée en 1765 par les consuls de la ville, l’actuelle Grande Fontaine fut édifiée par le sculpteur Maurice Bernus en 1775.
Cachée au creux de la mousse qui lui vaut son surnom, cette fontaine-abreuvoir lors de la Transhumance est surmontée de deux vasques. A partir de la deuxième moitié du XXème siécle, des concrétions calcaires, la mousse et la végétation se développent, qui lui donnent cette forme si particulière, en « champignon ». Lors d’hivers rigoureux, des stalactites se forment lorsqu’il gèle.
Située Place de l’Hôtel de Ville
Cette fontaine de Craponne remplace une fontaine construite en 1760. Celle-ci fût ordonnée par la ville et inaugurée le 22 octobre 1854 lors d’un concours agricole. Elle honore Adam de Craponne (1526-1576); l’ingénieur et auteur du canal qui porte son nom et qui permit d’irriguer le pays.
4 Génies encadrent 2 textes, l’un, en Provençal:
« Abrade dé la sé néouérido pécaïre, Seloun vezié passi soun maïgré terradou; Crapoune soun enfan li fagué trait de païré li larguet d’aïgue a soun sadou. » signifie « Brûlée et anéanti par la soif, peuchère, Salon voyait son maigre terroir se faner Craponne son enfant lui tint lieu de père, Et lui donna de l’eau à satiété », il a été rédigé par Palamède Tronc de Codolet
Cette place fût aménagée en 1878, on lui donna le nom de place « Adolphe Thiers » en l’honneur d’un enfant du pays libérateur du territoire. Elle servait de marché à bestiaux. En 1900 elle fut agrémentée de platanes et de bancs et accueillait les Salonais autour d’un kiosque à Musique. Ce dernier fut retiré en 1963 et remplacé par une grande fontaine à Jets.
Située place Louis Blanc
La fontaine est probablement très ancienne, elle existait déjà en 1770.
Sa forme était la même que celle de la fontaine Moussue, avec 2 vasques superposées avant que la mousse ne les recouvre.
Située Cours Gimon
Cette borne-fontaine a été érigée, si l’on en croit l’inscription sur le fronton, le 15 août 1859. Le maire de l’époque, Fidèle Reynaud, a ordonné son exécution pour honorer Robert de Lamanon, 1752-1787, savant naturaliste et géologue qui fit partie de l’expédition de La Pérouse et fut tué à l’âge de 35 ans sur l’île de Maouna. Cet édicule de quatre faces est décoré sur trois de ses côtés par des cartouches représentant des végétaux (blé, vigne, fleurs, fruits) tandis que le quatrième est orné d’un masque féminin crachant de l’eau originaire de la station des Aubes.
La fontaine Trez-Castel a été érigée en 1882 pour donner de l’eau potable aux habitants du quartier qui en réclamaient depuis 30 ans. Le conseil municipal choisit l’architecte Teissier pour réaliser ces travaux.
Le lavoir, quant à lui, est le dernier lavoir public encore existant à Salon. Suite à un rapport de 1937 faisant état de problèmes de manque d’eau, de place et d’écoulement, il est transformé en lavoir debout. Toutefois, il reste découvert et exposé au vent, ce qui gêne les femmes du quartier, qui l’utilisent non seulement pour laver mais aussi comme lieu de convivialité. L’ensemble a été restauré en 2006-2007.